Premières fleurs de printemps

Les pentes et les bords de routes de la vallée commencent à être parsemés de taches de couleur, attirant non seulement le regard mais aussi et surtout les insectes.

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Primevère officinale, primula veris

Ses fleurs jaunes viennent clamer l’arrivée du printemps bien avant les ravissantes hirondelles, d’où son surnom de “coucou“. Comme son nom l’indique, elle fut longtemps considérée comme une plante aux vertus médicinales.

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Lierre terrestre

Autrefois considéré comme une plante magique associée à la magie blanche, elle fut utilisée avec d’autres plantes jusqu’au XIIIème siècle (avant que le houblon devienne l’ingrédient universel utilisé pour la fabrication de la bière) pour aromatiser, clarifier et empêcher la bière de tourner.

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Ficaire fausse renoncule

Encore une plante sauvage aux vertus officinales. Elle est associée au biotope de la morille.

ficaire-fausse-renonc_6236Lamier blanc (ortie blanche)

Ne pique pas. Nombreuses vertus en phytothérapie, ainsi que culinaires (une bonne soupe veloutée, avec des pommes de terre : mmmmhmmmm !).

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Lamier pourpre

 Utilisé aussi en cuisine, comme ses cousins, il appartient à la même famille que la menthe. On consomme ses feuilles et ses fleurs. On dit que sa présence aurait un effet répulsif sur certains insectes comme les doryphores (ce qui le rend intéressant pour les cultures de pommes de terre).

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Lamier jaune

Les jeunes pousses et les fleurs se consomment.. On lui attribue également des vertus calmantes et diurétiques. On l’appelle aussi “ortie jaune” ou “ortie morte des bois”, bien qu’elle ne pique pas.

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Véronique

Utilisée à des fins décoratives et curatives (sous forme de tisane ou par applications externes). Excellent couvre-sol sauvage empêchant la prolifération des “mauvaises herbes”, au pied des haies par exemple. Tant qu’à désherber, soyons sélectifs. De toute façon, la nature a horreur du vide.

veronique_6309Pour la petite histoire, elle devrait son nom à Sainte Véronique. Au Moyen Age, elle était comparée à l’empreinte du Christ car la fleur dessinait un visage rudimentaire.

Je pourrais écrire encore à propos de la mâche sauvage (ou doucette), du pissenlit (dont les boutons se consomment comme des câpres et les jeunes pousses en salade), des violettes ou de la pâquerette, mais cela fera peut-être l’objet d’un autre billet.

Je me permettrai juste d’insister sur le fait que, outre leur effet esthétique, elles sont la principale source de nourriture des premiers butineurs.

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