Un Nom
Du latin abbas (abbé) et villa (domaine), fondée en 651 par Leodebold ou Leobalt abbé de Saint Aignan d Orléans. Possesion de l Abbaye de Saint Benoit sur Loire au 11è siècle.
Pierre d Abbéville vers 1272 fait parti de la liste des chevaliers de la prévoté d Etampes qui doivent le service au Roi, et participent aux croisades. Après divers seigneurs des lieux, les De Vidal, Belgos ou Bugros d Arcy, Colin d Adonville, De Sainxe, De Viart, De la Vigne, De Seve, la seigneurie d Abbéville est aquise en 1770 par Geneviève de Vion de Testencourt, Dame de Saint Cyr épouse de Simon Claude de Grassin.
En 1789 Mathurin Billard et Cir (?) Favier, portent les doléances de la paroisse aux Assemblées des 3 Etats d Etampes à Etampes. Jusqu’en 1847 le village n à ni Mairie ni école.De 1790 à 1801 il fait parti du canton de Saclas Département de Seine et Oise.
En 1793 la commune existe sous le nom d’Abbeville sans accent aigu, apparu à partir de 1801 dans le bulletin des lois. La mention « la Rivière » fut ajoutée en 1901.
L’anecdote :
la tragédie du château des alouettes Le 6 Décembre 1906 une horrible tuerie eu lieu à la masure des alouettes. ci joint l’article du journal “Le petit parisien” relatant cet évènement.
Des registres depuis 1652
Les archives du département présentent un registre de la paroisse depuis 1652 et font apparaitre un recensement depuis 1792.
Elles sont consultables à cette adresse : Les archives du département
- En 1711 le registre de la paroisse d’Abbeville fait état de 79 Feux ( foyer).
- En 1791 le territoire de la paroisse de St Julien forma la commune actuelle.
- En 1792 la population est de 226 habitants.
- En 1817 la population est de 320 habitants.
Une histoire, des familles, un territoire
Au XVI siècle la paroisse St Julien d’Abbeville faisait partie du bailliage d’Etampes. Au point de vue ecclésiastique, elle dépendait de l’archevêché de Sens. Elle était partagée entre les seigneuries de Jarveroy, de la Grand Cour, d’Abbeville de Cottinville, de Tourneville, de Boischambeau, de Quincampoix et de fiefs ecclésiastiques de Fontenette et de l’Hôpital.
Le territoire était constitué de nombreux petits fiefs dont quelques uns ont subsisté : La Ferme de L hopital à Fontenette est la plus importante des seigneuries. cette exploitation agricole dépendait de la Commanderie des Templiers de Chalou, puis des Hospitaliers de Saint Jean.Elle est peut être à l origine de la maladrerie. comme l’indique l’existence de la chapelle Saint-Blaise, ayant disparu.
Cottainville ou Cottinville de celte coat (bois) donne Cottavilla : Domaine entouré de haies, au moyen age un cotin est une sorte de cottage rustique …, le fief de Boisschambault ( Bois, Champ, Beau) relevait autrefois de Bouville et Farcheville. à la Ferme de l Orme (Orme Alexandre) sites fossoyés et habitat gallo romain. Fiefs disparus : le petit cottainville ou gran’cour, Tourneville et Javercy.
À partir de 1770, la seigneurie d’Abbéville, à l’exception des fiefs de Boischambault, de L’Hôpital et de Tourneville, est acquise par Geneviève de Vion de Tessancourt, dame de Saint-Cyr, épouse de Simon Claude de Grassin.
En 1829, des tentatives de fusion avec Arrancourt échouent.
Le plan napoléonien (1831) d’assemblage de la commune est consultable à cette adresse : Plan d’assemblage Napoléonien
Jusqu’en 1847, le village est dépourvu de mairie et d’école, les chemins y sont souvent impraticables, et les habitants de Fontenette doivent passer par Arrancourt pour se rendre à la messe dominicale.
Nota : une partie des informations de ce résumé est issue d’un document rédigé par l’instituteur d’Abbéville en 1899 que vous pouvez consulter à cette adresse : monographie communale 1899.